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IRAN : DECES DU PRESIDENT EBRAHIM RAÏSSI, SON SUCCESSEUR DEJA CONNU

IRAN : DECES DU PRESIDENT EBRAHIM RAÏSSI, SON SUCCESSEUR DEJA CONNU

La République islamique d’Iran est secouée par la mort tragique de son président, Ebrahim Raïssi, et de son ministre des Affaires étrangères dans un accident aérien. Ebrahim Raïssi, à la tête du pays depuis 2021, n’a pas survécu à ce drame. Les recherches ont duré plus de douze heures avant que la triste nouvelle ne soit officiellement annoncée tôt ce lundi 20 mai par un représentant iranien à l’agence de presse Reuters, ainsi que par plusieurs médias d’État iraniens.

Des images poignantes du site du crash ont été diffusées sur les réseaux sociaux, montrant l’épave de l’hélicoptère complètement détruite. Ces images, prises plus de quinze heures après l’accident, témoignent de la violence de l’impact.

Les secours iraniens ont récupéré ce matin les dépouilles du président iranien Ebrahim Raïssi et des huit autres passagers de l’hélicoptère qui s’est écrasé la veille dans le nord-ouest du pays, a informé le Croissant-Rouge. Lundi matin, le gouvernement iranien a publié un communiqué affirmant que le décès du président Ebrahim Raïssi n’entraînerait pas « la moindre perturbation dans l’administration » du pays. Conformément à l’article 131 de la Constitution de la République islamique, c’est le Premier vice-président, Mohammad Mokhber, qui assumera les fonctions présidentielles en attendant une nouvelle élection présidentielle, laquelle devra se tenir dans un délai de 50 jours.

Cet article stipule que « en cas de décès, de destitution, de démission, d’absence ou de maladie d’une durée supérieure à deux mois du président, » c’est « le Premier vice-président qui assumera les pouvoirs du président, » avec l’approbation du Guide suprême. L’ayatollah Ali Khamenei, la plus haute autorité du pays, jouera donc un rôle crucial dans ce processus de transition.

Cette transition intervient à un moment délicat pour l’Iran, qui fait face à de nombreux défis tant sur le plan intérieur qu’international. La mort de Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Amir-Abdollahian pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique iranienne. Le président Raïssi, connu pour son approche rigoureuse et conservatrice, était un proche allié du Guide suprême et avait entrepris plusieurs réformes significatives depuis son accession à la présidence.

Le décès de ces hauts responsables met en lumière la fragilité de la situation politique iranienne. Le rôle du Premier vice-président Mohammad Mokhber et du Guide suprême sera crucial pour assurer la stabilité du pays pendant cette période de transition. L’ensemble de la communauté internationale suit de près ces développements, anticipant les éventuelles répercussions sur les relations internationales et la politique intérieure iranienne.

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